Quelles sont les normes du ciment ?

Quelles sont les normes du ciment ?

Existe-t-il une norme pour du ciment ? L’utiisation du ciment date déjà de plusieurs siècles mais les normes de CIMENT ne sont pas des plus vieilles!

Si vous avez déjà utilisé du ciment pour maçonner quelque chose, vous avez déjà dû voir du ciment de Portland sur l’emballage ou même du ciment Portland composé… Par contre vous avez probablement déjà moins rencontré le ciment de haut fourneau ou pouzzolanique.

Avant de voir la norme NF en profondeur, qu’est-ce qu’un ciment ?

Le ciment est un liant hydraulique (comme par exemple la chaux), un matériau qui est finement moulu qui gaché avec de l’eau forme une pâte qui fait prise et durcit par la réaction chimique d’hydratation et qui après durcissement final conserve sa résistante et sa stabilité même sous l’eau.

Le ciment a une résistance supérieure à la chaux.

La norme NF EN 197-1

Cette norme de ciment définit cinq types de ciments courants selon leur composition :

CEM I : ciment Portland ;
CEM II : ciment Portland composé ;
CEM III : ciment de haut fourneau ;
CEM IV : ciment pouzzolanique ;
CEM V : ciment composé.

Cette norme est subdivisée en trois rubriques :

• la première rubrique est descriptive, elle définit les constituants du ciment (clinker portland, laitier granulé de haut fourneau, pouzzolanes, cendre volante silicieuses ou calciques, schistes calcinés, calcaires, sulfate de calcium) et délimite les différents types de ciments courants ;

• la deuxième définit les classes de résistance et les spécifications mécaniques et physico-chimiques ;

• la troisième et dernière partie est consacrée aux critères de conformité, aux fréquences d'essais et aux valeurs limites.

court terme faible indiqué par la lettre L

Propriétés

Types de ciment

Classes de résistance

Exigences (*) [%]

Perte au feu

CEM I CEM III

Toutes les classes

≤ 5,0

Résidu insoluble

CEM I CEM III

Toutes les classes

≤ 5,0

Teneur en sulfates (SO3)

CEM I CEM II CEM V

32,5 N / 32,5 R / 42,5 N

≤ 3,5

42,5 R / 52,5 N / 52,5 R

≤4

CEM III (**)

Toutes les classes

Teneur en chlorures

Tous types (***)

Toutes les classes

≤ 0,10

(*) Les exigences sont données en pourcentage en masse du ciment produit fini.
(**) Le ciment de type CEM III/C peut contenir jusque 4,5 % de SO3.
(***) Les ciments de type CEM III peuvent contenir plus de 0,10 % de chlorures mais dans ce cas, la teneur maximale en chlorures doit figurer sur

l’emballage et/ou le bon de livraison.

Nota : Marquage CE et marque NF

Les ciments courants doivent être marqués CE depuis le 1er avril 2002. Ce marquage obligatoire atteste leur conformité à la norme harmonisée EN 197-1 et le respect des exigences du Règlement sur les Produits de Construction en matière de santé, sécurité et respect de l’environnement.

La marque de qualité NF, volontaire et complémentaire du marquage CE (certification de niveau +1), atteste que le ciment est conforme au niveau de qualité requis par le marché européen en fonction des conditions climatiques en environnementales ainsi que des techniques de mise en œuvre pratiquées en Europe.

Les ciments faisant l’objet de la marque NF, bénéficient de garanties complémentaires sur leur composition, leurs performances et leurs contrôles.

En pratique, vous trouverez dans le commerce du ciment gris, blanc fondu et prompt. Quels sont les différences?

Le ciment gris s'utilise pour les travaux courant, il est multiusage : dalle à béton, chape, joint, enduit monocouche, etc.

Le ciment blanc est à usage décoratif principalement. Il est principalement utilisé pour réaliser des joints de brique « blanc » ou parfois des joints de carrelage.

Le ciment fondu est préconisé pour les piliers, dallages et scellements. Pour tout ce qui est costaud.

Le ciment prompt offre une prise rapide. Utilise pour réaliser des scellements rapidement, comme des piquets de clôture.

Le ciment de Latex ou P5 s'utilise pour la réfection de balcons, piliers et poutres.

Le mortier réfractaire résiste aux très hautes températures. Il sera intéressant de l’utiliser lorsque vous réalisez de la maconnerie à proximité d’une source de chaleur, par exemple : un insert à bois.

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